War on the Silver Screen
Un ouvrage explorant la manière dont le cinéma a reconstruit la perception des Etats-Unis de leurs guerres, et finalement de la guerre elle-même.
Un ouvrage explorant la manière dont le cinéma a reconstruit la perception des Etats-Unis de leurs guerres, et finalement de la guerre elle-même.
Dans ce nouvel ouvrage, le prolifique écrivain militaire britannique Jeremy Black, aborde de front les relations entre la technologie et la guerre, son objectif étant de sortir du déterminisme qui fait de la supériorité technologique l’explication monocausale de l’expansion occidentale et de sa supériorité militaire.
La notion de « sphère d’influence » est très régulièrement employée par les commentateurs ou les acteurs des relations internationales mais, comme le relève justement Susanna Hast, elle est sous-théorisée. Ce constat est surprenant, car de la définition de ce qu’est une zone d’influence découle un ensemble de considérations et d’argumentaires liés. L’ambition du livre de Hast est donc de retracer la généalogie du concept de sphère d’influence, et d’en proposer une théorisation.
Par quels biais et par quels canaux les ‘decision makers’ fondent-ils l’évaluation de la menace et des intentions d’un adversaire ?
C’est à cette question paradoxalement sous-étudiée en Relations Internationales que Keren Yarhi-Milo répond dans cet ouvrage.
L’ouvrage d’Aaron O’Connell est une histoire culturelle du corps des Marines, passé en 50 ans du statut de service petit, mal-aimé, et institutionnellement désavantagé à la représentation quasi-caricaturale de la puissance militaire américaine. Un passionnant ouvrage d’histoire militaire, qui lève très habilement le voile sur une facette de la culture militaire américaine contemporaine.
Cet ouvrage puise dans l’histoire européenne des leçons permettant de mieux comprendre comment intéragir avec cette idéologie politique qu’est l’islamisme. Il renouvelle notre regard sur ce phénomène et convoque le passé pour éclairer le présent.
Une comparaison des guerres conduites par les Etats-Unis au Vietnam et en Irak, utile pour réfléchir à la notion de puissance militaire.
La première synthèse des « 102 jours de guerre » qui se sont écoulés entre les attentats du 11 septembre 2001 et la chute du régime Taliban à Kaboul, qui n’apprendra pas grand-chose de neuf à ceux ayant déjà travaillé sur l’intervention en Afghanistan à partir de sources multiples, mais constitue un outil de travail utile.
L’ouvrage de Jan Angstrom et J.J. Widen, tous deux professeurs au collège national de défense suédois, constitue une utile introduction aux principaux débats contemporains liés à l’usage de la force armée, et mérite largement de figurer dans les bibliographies des cours d’introduction à la stratégie.
Cet ouvrage avance que le droit de la guerre prévalant au XVIII° siècle, et qui considérait comme normal qu’une journée de bataille servît de moyen de règlement des litiges politiques, était une manière efficace et finalement moins violente que le droit humanitaire actuel d’encadrer les guerres. Le livre qui en est tiré est érudit et subtil, même si ses réflexions finales n’emportent pas nécessairement l’adhésion.